UN NOUVEAU TOUR DU MAGICIEN D’ALLAUCH

La sortie d’une nouvelle Pierre Etienne Leon est toujours un évènement en soi, surtout lorsqu’elle s’ajoute purement à la gamme en ne remplaçant aucune enceinte.

Cette nouvelle enceinte Pierre Etienne Leon Toscane est la clé d’accès à la gamme du constructeur d’Allauch et au prix ou elle est vendue, constitue clairement une entrée dans le monde de l’excellence  audiophile.

La Pierre Etienne Léon TOSCANE est d’ores et déjà disponible à L’audiophile, et son design soigné est celui d’une petite colonne très fine, dont la minceur est encore accentuée par la forme du cache.

L’ensemble est élégant, très « tendance » avec son plaquage de noyer est comme toujours d’une qualité parfaite.

La Toscane , benjamine de la gamme Pierre Etienne Leon, vient de s’installer dans l’auditorium, et malgré sa finesse, en impose tout de suite musicalement.

D’abord connectée à un Marantz MCR 612, la Pierre Etienne Leon TOSCANE interpelle; Le petit tout-en-un arrive à sortir une qualité sonore qui nous fait immédiatement chercher si un amplificateur plus important n’est pas connecté.

Ensuite, on connecte le Heed Elixir; même résultat. Comment un ensemble de ce prix et de cette taille peut-il sortir un son de cette ampleur?

Puis on connecte un Nad M10 qui drive déjà très convenablement une paire de PEL Kantor S4, et là, évidemment, on commence à se dire que le Magicien d’Allauch nous a encore fait un de ces tours…

Puis on a envie de continuer de monter en gamme ; on connecte un Heed Obelisk avec son alimentation X2, puis un Luxman 505 UXII…. et plus la Toscane s’amuse, plus on prend du plaisir, plus on s’émerveille.

On enchaine des disques avec plaisir; L’arpeggionne par Britten et Rostropovitch, les Concertis de Chopin par Zimerman, on se hasarde avec le Sacre du Printemps par Solti, ça passe, .. Peterson, Coltrane, Gillespie, Getz, ça passe aussi, on se dit qu’on trouvera leurs limites dans The Rainbow Children, de Prince ou dans le « Boulet Rieur » de Joël Grare, aux mille nuances de graves, et ça passe toujours ….

Puis on se rend compte que cela fait plus deux heures qu’on écoute une petite colonne à peine rodée avec la plus grande jubilation.