Désirant roder les Pierre Etienne Léon Kantor S3 option PPS, je me suis dit que les installer sur mon nouveau Hegel  Röst – aussi à roder-  et les faire tourner pendant les heures de travail à mon domicile, sans gêner personne, me ferait gagner un temps précieux.

Par un glacial et lumineux dimanche matin, je déballe les Kantor. Comme d’habitude avec Pierre Etienne Léon, l’emballage est aussi intelligent que protecteur. Le montage du pied PPS  (déjà assemblé) sur l’enceinte se fait rapidement et celles ci sont rapidement positionnées sur les magnifiques coupelles PPS.

J’attaque le dernier opus de « Think Bach » d’Edouard Ferlet pour voir si ces simples objets inanimés peuvent avoir une âme en en donnant à la musique.

Immédiatement, la magie apparaît… mes enceintes n’ont pas une once de rodage mais déjà la dynamique et la scène sont incroyables : le son du Yamaha Grand Concert apparaît, lisible, profond, les harmoniques des premiers octaves tournent comme si il était dans la pièce.

Je vérifie mon ébahissement en confiant « Thunder » de SMV à mon lecteur et là, je pose mon café ; Bientôt 10 ans que je possède ce disque et il me procure du plaisir pour la première fois : Toujours cette dynamique et cette propension à moduler dans les très basses fréquences.

J’enchaine les disques et rien n’arrive à mettre à mal l’équilibre quasi parfait des Pierre Etienne Léon KANTOR S3.

Cette ultime évolution très aboutie, qui forme avec le Hegel Röst, une alchimie parfaite, est réellement magnifiée grâce au système PPS et se hisse encore d’un cran, pour aller chatouiller des enceintes beaucoup plus prestigieuses.

Et en plus elles plaisent à ma femme !

Alors que la nuit tombe et que les disques s’enchainent, toujours avec le même bonheur, la décision est prise car il me sera impossible de les ramener au magasin sans conséquences psychologiques graves…

Dites, Monsieur Léon, vous m’en envoyez une autre paire ?